José Rodrigues Dos Santos est le PPDA de la belle capitale Portuguese.
“Journaliste, grand reporter, correspondant pour CNN et la BBC, José Rodrigues Dos Santos a parcouru le monde pour couvrir les plus grands conflits (Israël, Palestine, Liban, Irak, Bosnie, Serbie…) et a été primé trois fois par CNN. Il a tiré de cette expérience du terrain des romans à la véracité et au suspens inégalables. Des bestsellers traduits dans plus de 17 langues.
José Rodrigues Dos Santos est également professeur à l’Université de Lisbonne et présentateur vedette du 20 H au Portugal. Ses romans se sont vendus à plus d’un million d’exemplaires dans le monde et il n’était pas encore traduit en France…
La revue de presse : Bernadette Sauvaget — Libération du 27 juin 2013
Avec «l’Ultime Secret du Christ», le Portugais José Rodrigues dos Santos signe un best-seller, empruntant au «Da Vinci Code» de Dan Brown sa recette historico-chrétienne…
«Tout le monde a oublié que Jésus était juif», martèle-t-il.
C’est l’une des idées fortes de son Ultime Secret. A force d’érudition, il démonte, comme d’autres avant lui, le mythe de la virginité de Marie. Si tout cela n’est guère nouveau, ni révolutionnaire, pour les spécialistes de ces choses-là, il y a de quoi quand même s’attirer les foudres de l’Eglise catholique.
Au Portugal, elle a fait lire, selon Rodrigues dos Santos, un communiqué à la messe pour mettre en garde ses ouailles contre ces pseudo-vérités décidément malvenues !”
Entretien audio intéressant avec l’auteur concernant les études sur Jésus.
Concernant les recherches menées pour l’écriture du livre
Clause de non responsabilité: ce qui suit est une note trouvée à la fin du livre. Ce blog est un espace d’études et ne produit aucuns profits. Tous droits réservés à l’auteur/éditeur.
“Plus choquant que n’importe quelle révélation contenue dans ce roman est le fait qu’aucune ne soit vraiment nouvelle. Aucune. Tout ce qui est affirmé dans ces pages résulte du travail critique des historiens. L’application de la méthode d’analyse historique aux textes bibliques remonte, d’ailleurs, au XVIIIe siècle et elle a produit au fil du temps des résultats surprenants dans ce domaine. Le Jésus historique qui s’est dégagé de ces études s’est révélé très différent de la figure divinisée qu’on nous présente au catéchisme, à la messe et dans les textes religieux.
À aucun moment je n’ai voulu heurter ou offenser quelque croyant que ce soit de cette grande religion qu’est le christianisme, la plus pratiquée au monde. Car celle-ci est le fondement de notre morale. Le christianisme se trouve derrière notre notion du bien et du mal, du correct et de l’incorrect, du juste et de l’injuste. Même si nous n’en sommes pas conscients, nous sommes imprégnés de christianisme et influencés par son éthique.
C’est pourquoi il me semble important de mieux connaître cette religion. Qui était réellement son fondateur ? Que prêchait-il ? S’agissait-il d’un simple mortel ou d’un véritable dieu ? S’il réapparaissait aujourd’hui sur terre, serait-il reconnu comme le Messie ou dénoncé comme hérétique ? Que dirait Jésus de la religion qui est pratiquée aujourd’hui en son nom ?
Les réponses ont été données au fil des années par de nombreuses analyses historiques du Nouveau Testament. C’est sur elles que repose ce roman.
L’œuvre pionnière appartient à Hermann Reimarus, auteur de Von dem Zwecke Jesu und seiner Jünger, livre publié en 1778 et qui a inauguré une période prolifique dominée par l’historiographie allemande. Parmi les œuvres les plus importantes, que j’ai consultées dans leur traduction anglaise, figurent les classiques The Quest of the Historical Jesus, d’Albert Schweitzer ; The formation of the Christian Bible, de Hans von Campenhausen, et Orthodoxy and Heresy in Earliest Christianity, de Walter Bauer.
Parmi les historiens et théologiens contemporains, les plus importants sont E. P. Sanders, qui a écrit The Historical Figure of Jesus et Jesus and Judaism, et surtout Bart Ehrman, auteur de divers travaux, comme Misquoting Jesus — The Story Behind Who Changed the Bible and How ; Jesus, Interrupted — Revealing the Hidden Contradictions in the Bible ; Lost Christianities — The Battles for Scripture and the Faiths We Never Knew ; Lost Scriptures — Books That DidNot Make It into the New Testament ; et Jesus — Apocalyptic Prophet of the New Millennium.
Les autres œuvres de référence dans lesquelles puise ce roman sont The Canon of the New Testament — Its Origin, Development, and Significance, de Bruce Metzger ; The Text of the New Testament — Its Transmission, Corruption, and Restoration, de Bruce Metzger et Bart Ehrman ; The Evolution of God, de Robert Wright ; Who Wrote the New Testament ? The Making of the Christian Myth, de Burton Mack ; Jesus Was Not a Trinitarian — A Call to Return to the Creed of Jesus, d’Anthony Buzzard ; The Misunderstood Jew — The Church and the Scandal of the Jewish Jesus, d’Amy-Jill Levine ; et The Historical Jesus in Context, une vaste collection de textes édités par Amy-Jill Levine, Dale Allison et John Dominic Crossan.
Parmi les œuvres apologétiques, citons The Historical Reliability of the Gospels, de Craig Blomberg ; Reinventing Jesus — How Contemporary Skeptics Miss the Real Jesus and Mislead Popular Culture, de Ed Komoszewski, James Sawyer et Daniel Wallace ; Fabricating Jesus — How Modern Scholars Distort the Gospels, de Craig Evans ; et Misquoting Truth — A Guide to the Fallacies of Bart Ehrman’s Misquoting Jesus, de Timothy Paul Jones.
Comme sources des citations bibliques, j’ai recouru à la Bíblia Sagrada, édition lancée par Verbo en 1976 et réimprimée en 1982 pour commémorer la venue du pape Jean Paul II au Portugal cette même année, et établie à partir des meilleures traductions des plus anciens manuscrits grecs dont dispose le Vatican.
[Note de l’éditeur : pour la version française, toutes les citations des textes religieux ont été extraites de la traduction œcuménique de la Bible (TOB).]
Toutes les informations concernant le processus du clonage, y compris le clonage humain, sont également vraies et figurent dans toute littérature scientifique traitant de ce sujet.
La sépulture de Talpiot existe et possède l’histoire et les caractéristiques évoquées dans le roman. Le tombeau marqué du nom de Yehoshua bar Yehosef, ou Jésus, fils de Joseph, est conservé dans l’entrepôt de Bet Shemesh, appartenant à l’Office des antiquités israéliennes, avec les autres vestiges des tombeaux de Talpiot, comme ceux de Marya, de Mariamn-u eta Mara, de Yehuda bar Yehoshua, de Matya et de Yose. Il est également établi par le tribunal judiciaire que le tombeau de Ya’akov bar Yehosef akhui di Yeshua n’est pas un faux, bien que rien ne prouve qu’il vienne effectivement de Talpiot.
Le seul élément de fiction concernant la partie génétique est la découverte de deux noyaux contenant de l’ADN dans le tombeau de Jésus. En réalité, dans ce tombeau, on a détecté de l’ADN mitochondrial dont les caractéristiques sont celles d’un homme du Moyen-Orient, mais ce matériel génétique ne peut être utilisé pour le clonage.
En fait, et malgré la difficulté de la tâche, on n’a jamais recherché méthodiquement des noyaux contenant de l’ADN, si bien que la plus grande partie du tombeau reste à explorer du point de vue de l’analyse génétique.
Les informations concernant le sépulcre de Talpiot et les tombeaux s’y trouvant identifiés figurent dans The Jesus Family Tomb — The Evidence Behind the Discovery No One Wanted to Find, de Simcha Jacobovici et Charles Pellegrino. On pourra également trouver des informations importantes sur cette découverte dans The Jesus Tomb — Is It Fact or Fiction ? Scholars Chime In, de Don Sausa. D’autres données proviennent d’articles de presse sur le verdict du jugement concernant l’authenticité du tombeau de Jacques, fils de Joseph, frère de Jésus, d’après lesquels le juge a établi qu’il n’existait aucune preuve de fraude.
J’adresse mes remerciements au professeur Carney Matheson, pour les éclaircissements qu’il m’a apportés au sujet des tests d’ADN qu’il a effectués sur les échantillons des tombeaux de Talpiot au laboratoire de Paléo-ADN de l’université de Lakehead, au Canada ; et à Miguel Seabra, professeur de biologie cellulaire et moléculaire de la faculté de médecine de l’université nouvelle de Lisbonne et correcteur scientifique de ce roman.
Mes remerciements également à Eliezer Shai di Martino, rabbin de Lisbonne, et à Teresa Toldy, professeur de théologie à l’université catholique portugaise et à la faculté de philosophie et de théologie Sankt-Georgen, en Allemagne, tous deux correcteurs éditoriaux de ce roman. Tous m’ont aidé à garantir la rigueur de l’information historique, scientifique et théologique qui alimente ce roman, sans bien sûr être responsables des thèses défendues par les personnages.
Merci encore à Fernando Ventura et à Diogo Madredeus, qui m’ont guidé dans les labyrinthes du Vatican ; à Irit Doron, mon accompagnatrice dévouée à travers la Galilée, Qumrân et Jérusalem ; et aussi à Ehud Gol, ambassadeur d’Israël à Lisbonne, et à Suzan Klagsbrun, du ministère israélien du Tourisme, pour les portes qu’ils m’ont ouvertes en Israël. Je remercie également tous mes éditeurs à travers le monde, pour leur engagement et leur dévouement. Enfin, j’adresse toute ma reconnaissance aux nombreux lecteurs qui me suivent à chaque aventure.
Mon dernier remerciement va à Floberla, ma première lectrice, comme toujours.”
Deux autres livres passionnants par le même auteur, avec comme d’habitude une trame à la Dan Brown, mais avec de réels faits historiques et scientifiques.
“ Printemps 1951, deux espions de la CIA épient une rencontre de la plus haute importance entre David Ben Gourion, « premier » Premier Ministre de l’État d’Israël, et Albert Einstein. L’objet de leur discussion : l’obtention de l’arme nucléaire par le jeune état juif et l’existence de Dieu.”